CERTIFICAT DE CONTROLE ANTI-SIDA, UNE MONODIE AFRICAINE SINGULIERE
Baha Anicette Carolle AHOUAKAN
Université Félix Houphouët-Boigny
Résumé
Né du croisement d’un genre littéraire (le roman) et d’une pratique sociale (la lettre), le roman épistolaire s’est longtemps construit sur la base d’un ensemble de normes. Sa pratique dans la littérature africaine francophone subsaharienne et particulièrement chez l’écrivain malien Doumbi-Facoly tend à se singulariser. C’est cette spécificité de l’écriture épistolaire que l’article tente de cerner à partir de son roman Certificat de contrôle anti-sida.
L’analyse révèle que le roman par lettres chez Doumbi-Facoly qui opte pour une forme monodique à double voix, s’éloigne de l’imposture épistolaire.
Mots clés : roman épistolaire, monodie à double voix, imposture, instance préfacielle
Introduction
L’essai typologique dressé par Frédéric Calas dans son ouvrage Le roman épistolaire classe les œuvres par lettres en trois grands groupes : la polyphonie, le roman bivoque et la monodie épistolaire. Si le genre connait ses notes de noblesse au XVIIIème siècle dans la littérature occidentale sous la forme polyphonique ou roman à voix multiples, dans la littérature africaine subsaharienne d’expression française, il offre en général une forme monophonique où la voix d’un seul épistolier se laisse entendre par le canal d’une lettre.
Certificat de contrôle anti-sida de Doumbi-Facoly s’inscrit dans cette forme de roman par lettres. Il met en scène la correspondance d’une adolescente mulâtre adressée au président du pays d’origine de son père. Dans sa longue lettre, l’épistolière raconte à son destinataire les déboires que sa mère et elle ont endurés suite à la mise en quarantaine arbitraire de son père soupçonné d’être porteur du virus du SIDA.
Ce roman par lettres africain semble cependant présenter une technique scripturaire distincte à bien d’égards de la majorité des monodies épistolaires. Qu’est-ce qui le singularise des autres monodies épistolaires ?
La présente étude se propose de cerner la spécificité de la pratique de l’art épistolaire chez Doumbi-Facoly au regard d’autres romans par lettres aussi bien français qu’africains. Le travail qui suit s’intéressera alors à la non-imposture de la préface, à la double voix épistolière et au chant contre les stigmatisations sociales qui se profilent dans le roman doumbi-facolyen.
- Une instance préfacielle loin de l’imposture
Elément péritextuel, la préface se définit comme « toute espèce de texte […] préliminaire […] auctorial ou allographe, consistant en un discours produit à propos du texte qui suit ». Sa présence dans une œuvre est loin d’être fortuite. Avec Gérard Genette, l’on observe que selon le type de destinateur, le lieu et le moment, la préface assure différentes fonctions.
Dans le roman épistolaire, elle est partie intégrante du genre. Fictive à l’instar du texte qu’elle indexe, la préface du genre par lettres sert à déjouer la censure mais surtout à créer une illusion d’authenticité du texte romanesque. Ainsi, le plus souvent pseudo-allographe, l’instance préfacielle des romans épistolaires est le lieu où se déploie le « jeu de masques des auteurs », pour emprunter l’expression d’Anne Chevalier. Tout y est employé pour permettre à l’auteur (celui dont le nom figure sur la première page de couverture) de se soustraire de la paternité du roman. Il s’y présente la plupart du temps comme un pseudo-éditeur, sinon prend ses distances vis-à-vis du roman comme c’est le cas de Crébillon avec Lettres de la Marquise de M*** au Comte de R***. Dans la « Lettre de Mme de *** à M. de *** » qui fait office de préface, rien ne rattache Crébillon à son texte. Il n’en est ni le pseudo-éditeur dont la fonction est assurée par Mme de *** qui a découvert les lettres et qui les donne à lire, ni l’auteur des lettres, en témoigne l’extrait ci-après :
Je viens de faire une découverte, qui me donne une joie sensible : j’ai retrouvé dans les papiers du Comte de R*** les lettres de la Marquise de M*** et j’ai été charmée de voir la seule chose qui reste d’une personne illustre par sa naissance, et célèbre par son esprit et par sa beauté. […] je ne vous envoie que ce que j’ai cru digne d’être lu ; et dans plus de cinq cents qui me sont tombées entre les mains, je n’en ai réservé que soixante-dix .
L’auteur se cache derrière le masque de ses personnages auxquels il donne les droits d’éditeur et d’auteur. Il s’efface du territoire romanesque où sa présence semble être inopportune dans la mesure où « … jamais dans des livres du genre de celui-ci, l’auteur ne se décèle, que l’intérêt n’y perde considérablement ».
Doumbi-Facoly rame à contre-courant de cette perception du roman par lettres. Son œuvre s’ouvre avec une préface franche, dénuée de toute tromperie susceptible de l’éloigner du roman. En paraphant le texte préliminaire de l’expression « L’auteur », Doumbi-Facoly affiche les liens qu’il entretient avec Certificat de contrôle anti-sida. Par aucun stratagème, il ne cherche à disparaître, encore moins à se départir de sa création. Ce mécanisme ébauche l’artificialité du roman doumbi-facolyen.
Une autre facette de l’imposture de la préface du roman épistolaire réside en ce qu’elle « travaille à relier la fiction au hors-texte » faisant croire au lecteur que les lettres du roman sont écrites par des personnes réelles, ayant existé et vécu les faits relatés par les épîtres. Maintes informations sont alors données sur les épistoliers ; sont également mentionnées les conditions de rédaction des lettres et celles dans lesquelles elles ont été retrouvées, suggérant ainsi l’existence de « lettres sources » ou « lettres zéro » comme on peut le lire dans l’extrait de la « Lettre de la Comtesse de *** à Monsier d’Ar… » qui assure la fonction de préface dans Lettres d’une Turque à Paris, écrites à sa sœur au sérail de Germain-François Poullain De Saint-Foix :
Elle avait abordé en France avec le Fils d’un Noble Vénitien, qui fut tué en duel le jour même qu’ils devaient se marier, un an environ après leur arrivée dans ce pays. Rosalide, c’était son nom, me parlait fort souvent d’une sœur qu’elle avait laissé à Constantinople ; et traduisait en français, pour m’amuser les lettres qu’elle lui écrivait en Turc. Elles me sont restées.
Par cette technique, il faut voir, comme le note Frédéric Calas, une « exigence antiromanesque, visant à présenter l’œuvre […] comme un ensemble de documents, des témoignages, du réel à l’état brut ».
La préface de Certificat de contrôle anti-sida adopte une technique autre. Elle se débarrasse de tout manège ou subterfuge visant à créer un ancrage réaliste au roman. Elle reste à la limite muette, ne révélant nullement les conditions d’acquisition de la lettre du roman, encore moins les informations sur son « pseudo-véritable » auteur. Elle annonce bien au contraire un récit à personnages et espaces anonymes, un récit intemporel. Doumbi-Facoly écrit à ce propos : « … ils appartiennent à la Mémoire du Temps, dans sa triple dimension : Passé, Présent, Futur. Voilà pourquoi les principaux personnages et lieux que tu vas découvrir dans ce livre n’ont pas de nom ».
Rien ne rattache dans ces conditions l’histoire du roman épistolaire doumbi-facolyen à une existence réelle. Elle peut être celle d’une personne réelle ou imaginaire, s’être déroulée dans un espace réel ou imaginaire, dans un temps réel ou virtuel. La possibilité à toute lecture et interprétation est laissée au bon soin du lecteur ; ce qui n’est pas envisageable avec la préface des romans épistolaires en général qui conditionne la lecture et la compréhension de l’œuvre.
Cette écriture doumbi-facolyenne à l’opposé des normes épistolaires, débarrassant la préface de tout artifice de vraisemblance, réinstalle le genre par lettres dans sa nature première qui est d’être un roman, c’est-à-dire une œuvre de fiction.
- Une monodie à double voix
Comme sus-indiqué, la monodie est l’une des trois principales formes du roman épistolaire. Sa caractéristique distinctive est qu’elle se compose uniquement des lettres d’un seul épistolier. Frédéric Calas lui reconnaît deux sous-formes ou tendances qu’il désigne sous les vocables d’ « une voix face à l’autre » et d’ « une voix face au silence ». C’est dans cette seconde tendance que s’inscrit le roman épistolaire doumbi-facolyen. Certificat de contrôle anti-sida ne fait entendre que le discours désespéré de l’épistolière anonyme. La lettre adressée au président ne reçoit aucune réponse. Le destinataire reste dans un mutisme total voulu par l’auteur. Dans une correspondance privée adressée à Mwamba Cabakulu, Doumbi-Facoly justifie son choix :
Pourquoi avoir choisi une lettre au lieu d’un échange de lettres ? […] La douloureuse mésaventure vécue par sa famille touchait déjà à sa fin, quand elle (l’épistolière) avait pris la décision de demander l’intercession du Président ; par conséquent, les lettres de ce dernier pouvaient difficilement s’insérer dans le texte. […] Et […] je ne voulais pas donner la parole au Président ; mais pas du tout .
Le roman ne donne à lire alors aucune lettre de lui, ni n’insinue l’existence d’une quelconque réponse. Ce silence plonge l’œuvre dans un monologue où la voix du destinateur résonne dans le vide comme une « Hermione sur un plateau vide », selon l’expression de Jean Rousset.
La communication épistolaire qui se veut un échange symétrique se trouve dans la monodie doumbi-facolyenne obstruée par le silence du président. Le mutisme du destinataire justifiable par différentes hypothèses (un courrier non reçu et/ou non lu ; la mort de la jeune mulâtre et de sa mère …), rend complexe l’analyse de l’influence de la lettre sur le récepteur : a-t-il porté une oreille attentive à la requête de l’épistolière ? est-il resté insensible au contenu de la lettre ? … Impossible de donner une suite à ces interrogations.
Certificat de contrôle anti-sida, à l’instar de la majorité des romans épistolaires africains francophones à une voix, se présente à première lecture comme une monodie à lettre unique. Un seul épistolier écrit une lettre à un correspondant : Tanhoé Bertin écrit à un compatriote anonyme resté au pays dans Un nègre à Paris de Bernard Dadié, Ramatoulaye à Aïssatou dans Une si longue lettre de Mariama Bâ, Joseph à Francis dans Le mort vivant d’Henri Djombo, Mabanckou à Jimmy dans Lettre à Jimmy d’Alain Mabanckou. Mais une lecture plus fine met en évidence une particularité de la correspondance de la monodie doumbi-facolyenne. Le roman est constitué d’une double lettre ou d’ « une lettre dans la lettre » mettant ainsi en scène deux personnages épistoliers. Si l’essentiel de la lettre de Certificat de contrôle anti-sida est le fait de la jeune mulâtre, ce n’est cependant pas elle qui l’adresse dans la réalité des faits au président du pays d’origine de son père. C’est plutôt sa grand-mère maternelle qui écrit au même destinataire en rapportant dans sa correspondance la lettre laissée par sa petite-fille avant son suicide. Cette singularité de la monodie épistolaire de Doumbi-Facoly est rendue par le post-scriptum rédigé au bas de la lettre :
P.S. – Monsieur le Président, cette nuit, ma petite-fille s’est donnée la mort en absorbant le flacon de somnifères de son grand-père. Elle n’a pas voulu survivre à sa mère dont elle a appris, dans l’après-midi, qu’elle s’était ouvert les veines dans sa cellule. Il n’y a plus rien à faire pour ma petite-fille. Néanmoins, je vous transmets sa lettre.
La grand-mère apparaît de ce fait comme la véritable épistolière de la lettre adressée au président.
La technique de la lettre incluse chez Doumbi-Facoly entraine une double paternité du courrier officiel marquée par la présence de deux signatures : celle de la jeune mulâtre apposée à la fin de la lettre rapportée (« Signé : Ta petite compatriote ») et celle de la grand-mère à la fin du roman (« Sa grand-mère »).
- La lettre : un chant contre les stigmatisations sociales
Le choix de la lettre par le narrateur personnage dans le roman épistolaire est sous-tendu par divers motifs. Dans Certificat de contrôle anti-sida, tout comme dans les Lettres portugaises, l’absence est le motif de la rédaction épistolaire. Chez Guilleragues, l’absence du destinataire est l’alibi qui justifie la rédaction des lettres. A en croire Mariane l’épistolière des Lettres portugaises, la rédaction épistolaire rend l’autre (le destinataire) présent. Dans la lettre IV du roman, elle soutient : « […] il me semble que je vous parle, quand je vous écris, et que vous m’êtes un peu plus présent ».
Chez Doumbi-Facoly par contre, ce n’est pas l’absence du destinataire qui motive l’adolescente à écrire, mais plutôt l’absence de ses parents, deux personnages passifs de la communication épistolaire. Seule, sans père ni mère, la correspondance est pour la narratrice un moyen de confidence. Elle lui permet de raconter ses déboires mais surtout d’extérioriser et de partager la douleur qui l’oppresse. Elle écrit à cet effet : « Monsieur le Président, En dehors de ma grand-mère, je n’ai personne d’autre que toi à qui me confier. Aussi ai-je décidé de t’écrire cette lettre afin que tu saches combien grand peut être le chagrin d’une enfant dans ma situation ».
Ce motif qui n’est qu’apparent en cache un autre qui semble être le prétexte véritable de l’échange épistolaire : la réunification de sa famille nucléaire. En effet, ce qui amène réellement le personnage à entreprendre cette correspondance c’est l’espoir de voir un jour sa famille réunie grâce à l’intervention du Président. L’épistolière adresse à cet effet une demande expresse à son nouveau confident : « Il faut m’aider à reformer ma famille. Ici dans le pays de ma mère ou là-bas dans le pays de mon père que tu auras fait rechercher. Je suis très malheureuse chez mes grands-parents ».
Le désir de voir sa famille réunifiée et de retrouver la vie qu’elle menait avant la mise en quarantaine secrète de son père, incite l’épistolière, et par ricochet l’auteur, à toucher du doigt les stigmatisations dont sont victimes certaines gens : les Noirs dans les sociétés occidentales et les malades du SIDA à l’orée des années 90. Ces stigmatisations influent négativement sur la vie et le quotidien des personnes indexées ; ce que confirment les déboires endurés par l’épistolière et sa mère que l’on peut résumer en ces termes : l’abandon des siens, la déscolarisation, le licenciement, l’injustice et la mort.
Si le motif de la rédaction de la lettre incluse est évident parce qu’énoncé par la narratrice, ce n’est pas le cas de celui de la correspondance de la grand-mère qui suggère une réflexion plus pointilleuse. L’envoi du courrier d’une épistolière pour qui « il n’y a plus rien à faire » à son destinataire couve bien des sous-entendus à déceler. Ces sous-entendus sont ce que les sociocriticiens de l’école de Vincennes qualifient d’idéologie implicite dans la mesure où elle n’apparaît pas de facto dans les éléments textuels, mais constitue cependant « le centre de conscience générateur de l’œuvre ».
L’idéologie implicite, contrairement à l’explicite qui se dégage clairement dans le vécu des personnages tel que relaté par l’épistolière et analysé deux paragraphes plus haut, se lit dans les non-dits de l’auteur que l’on se doit d’interroger : pourquoi transmettre un courrier qui n’a plus de légitimité ?
En transmettant au Président la lettre de sa petite-fille malgré son décès, la grand-mère, sinon l’auteur, semble vouloir attirer l’attention des autorités politiques sur les conséquences néfastes des stigmatisations sociales, et au-delà promouvoir un humanisme qui, selon la vision de Jean-Paul Sartre, « prend l’homme comme fin et comme valeur supérieure ». Toute politique élaborée, toute action menée doit garantir à l’homme ses droits à tous les niveaux, le protéger contre toute discrimination, bref lui assurer un bien-être dans tous les espaces où il vit, peu importe les liens qui l’y rattachent afin que la société tende « sans cesse vers une existence plus haute », comme le dit A. Renaudet.
Conclusion
L’étude aura tenté de cerner la spécificité de l’écriture épistolaire chez Doumbi-Facoly. La réflexion qui s’est faite à partir de Certificat de contrôle anti-sida a été particulièrement attentive aux faits scripturaires qui singularisent le roman par lettres doumbi-facolyen. Cette monodie épistolaire à double voix due à la réappropriation de la technique de la lettre incluse s’affiche, par sa préface, comme une œuvre purement fictionnelle. Elle se débarrasse de tout artifice susceptible de lui donner une illusion d’authenticité comme il est de pratique chez les auteurs français. Cette entreprise menée par Doumbi-Facoly laisse dire que le roman par lettres, malgré les normes qui le régissent, n’est pas figé. Le genre se laisse faire et défaire selon la sensibilité des auteurs.
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Nous voulons citer ici les œuvres de Bernard Dadié (Un nègre à Paris), Mariama Bâ (Une si longue lettre), Henri Djombo (Le mort vivant), Alain Mabanckou (Lettre à Jimmy).
Gérard Genette, Seuils, Paris, Editions du Seuil, 1987, p.164.
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Idem, p.1-3.
Crébillon dans la préface de Lettres de la Duchesse de *** au Duc de *** cité par Frédéric Calas dans Le roman épistolaire, Op. cit., p.63.
Doumbi-Facoly, Op. cit, p.9
Ousmane Adama Dia, « Le péritexte des romans par lettres au dix-huitième siècle. Une imposture du langage » in Revue électronique internationale de sciences du langage SUDLANGUES, p.75, [en ligne] http://www.refer.sn/sudlangues, consulté le 19 Janvier 2016
Frédéric Calas, Op.cit, p.49
Germain-François P. De Saint-Foix, Lettres d’une Turque à Paris, écrites à sa sœur au sérail, Amsterdam, Pierre Mortier, 1731, Lettre de la Comtesse de *** à Monsier d’Ar…
Frédéric Calas, Op. cit, p. 48.
Doumbi-Facoly, Op. cit, p. 9
Frédéric Calas, Op. cit, p. 27
Idem, p.25
Doumbi-Facoly cité par Mwamba Cabakulu in Forme épistolaire et pratique littéraire en Afrique francophone. Etat des lieux, Saint Louis du Sénégal, Editions Xamal, 1996, p. 27.
Jean Rousset, Forme et signification. Essais sur les structures littéraires de Corneille à Claudel, Paris, Corti, 1962, p. 77
Bernard B. Dadié, Un nègre à Paris, Paris, Présence Africaine, 1959
Mariama Bâ, Une si longue lettre, Dakar, NEA, 1979
Henri Djombo, Le mort vivant, Paris, Présence Africaine, 2000
Alain Mabanckou, Lettre à Jimmy, Paris, Fayard, 2007
Doumbi-Facoly, Op. cit, p.128-129
Idem, p. 128
Idem, p. 129
Guilleragues, Lettres portugaises, Paris, Droz, 1972, p.167
Doumbi-Facoly, Op. cit, p.11
Idem, p.127
Idem, p.129
Trois écoles se dessinent chez les théoriciens de la sociocritique : l’école de Vincennes avec à sa tête Claude Duchet pour qui l’idéologie est le noyau structurateur de l’écriture de la société ; l’école de Montpellier, dont la figure de proue est Edmond Cros, fait du sujet culturel l’élément premier de l’approche sociocritique du texte littéraire ; et l’école de Montréal avec Marc Angenot, Gilles Marcette… pour qui comprendre l’inscription du social dans le texte littéraire nécessite une étude du discours général en lui-même car les énoncés du social évoluent dans une “interaction généralisée”.
Adama Samaké, « Littérature et idéologie : itinéraire sémantique de l’idéologie » in La sociocritique : enjeux théorique et idéologique. La problématique du champ littéraire africain, Paris, Editions Publibook, 2013, p.97
Jean-Paul Sartre, L’existentialisme est un humanisme, Paris, Nagel, 1970, p.90
A. Renaudet cité par Evelyne Amon et Yves Bomati in Mémo Références, vocabulaire de l’analyse littéraire, Paris, Bordas, 2002, p.222